La Roulette (écrit par Eleonore de Vasselot et Susie Druez)
Jeu 1 : Mesdames et Messieurs
18h00. Les derniers rayons de soleil disparaissent derrière l'Orangeraie du parc. Une légère brise aux effluves encore estivales balaye les tapis naissants de feuilles mortes. C'ést l'heure. Mathilde se dépêche de regagner la sortie la plus proche.
Les voix des agents résonnent tel un lointain écho à travers les arbres. Elle est en retard : ses talons claquent de plus en plus vite sur les dalles de pierre.
Le vent agite maintenant les branches des arbres. Mathilde voit le ciel s'assombrir sous d'imposants nuages gris et les premiers éclairs zébrent le ciel, projetant des ombres menaçantes autour d'elle.
Le premier coup de tonnerre gronde. Mathilde fait volte face. Subitement, une corde lui enserre la gorge. Elle hurle en vain. Peu à peu, sa respiration ralentit, devient rauque, finissant dans un râle. Quelques secondes plus tard, ses yeux rendent leurs derniers éclats sous les gouttes acerbes de l'orage…
_ Je n'arrive toujours pas à m'y faire. Pourquoi maintenant ? Pourquoi demander le divorce à plus de cinquante ans ? Vous comprenez ça vous ? On s'est marié à vingt ans, exactement, ça a toujours été l'amour fou, et là! Du jour au lendemain, elle me quitte ! Et en plus sans raison ! Qu'a-t-elle à me reprocher ? J'ai toujours été attentionné avec elle, peut-être pas toujours présent, mais je m'en occupais ! A-t-elle oublié toutes les fois où je lui ramenais des fleurs en rentrant du travail ? Quand je l'emmenais au théâtre ou au restaurant pour son anniversaire ? Je n'en ai jamais raté un seul ! Pas un seul, vous m'entendez ? Ah ! Françoise…
_ M. Mauriac, essayons de nous concentrer sur les motifs de cette séparation plutôt que de nous laisser abattre. Réfléchissons, voulez-vous ?
_ Que voulez-vous que je vous dise ? Elle est partie, c'est foutu !
_ Dans ce cas là, expliquez-moi pourquoi vous venez me voir ?
_ J'ai besoin que vous m'aidiez à surmonter cette épreuve… Françoise, ma Françoise, partie pour toujours… Comment croyez-vous que je vais survivre ? Seul à jamais, quelle vie !
_ Allons, allons, clamez-vous. Vous disiez ne pas avoir été très présent auprès de votre femme, est-ce à cause de votre travail ?
_ Je ne sais pas… Oui peut-être… C'est sur que je n'ai pas des horaires faciles, mais on ne choisit pas ! Parce que voyez-vous, je suis commissaire de police. Pas facile, hein ?
_ En effet.
_ Alors oui, c'est sûr que je ne pouvais pas toujours être là ! Mais comprenez, malgré tout l'amour que je lui porte, je ne pouvais tout de même pas me permettre de laisser des fous furieux en liberté !
_ Bien sur.
_ Je la vois encore me dire : « Etienne, pourquoi n'es-tu pas allé chercher la petite à l'école ? », Ou encore : « Etienne, tu as encore oublié de passer au pressing ! »… Mais même lorsqu'elle se montrait désagréable, je la trouvais formidable. Vous-y croyez ?
_ Vous l'aimiez énormément cela va de soi.
_ Je l'adorais, et je l'adore encore. Je souhaite tellement que les jeunes vivent quelque chose de semblable ! Le monde est si cruel de nos jours…
_ Comment cela ?
_ Et bien, j'ai été mis sur une nouvelle enquête. Le meurtre d'une gamine de seize ans, Mathilde je crois. On a retrouvé son corps dans les jardins du Luxembourg hier soir. Etranglée. Une vision horrible. Même après tant d'années d'expérience, je ne m'y fais pas. On ne trouve même pas de mobile apparent. Imaginez… les parents sont anéanti… Je vous assure que le monde est cruel… Les enfants meurent et les vieux restent à se plaindre !
_ …
_ Vous savez, Docteur, je comprends votre gène…
_ Ne vous inquiétez pas, j'ai moi aussi eu à faire à des cas parfois délicats.
_ Vous êtes jeune quand même. Je vois bien que cela vous gène.
_ Voyons, ce n'est pas moi qui ai besoin de votre aide mais l'inverse. Je crois d'ailleurs que nous avons franchi un pas ce soir, nous allons donc en rester là.
_ Ce monde est bien triste…
_ Bonne soirée M. Mauriac. A lundi.
_ Au revoir Docteur. Bonne soirée à vous aussi.
Jeu 2 : Mesdames et Messieurs
Ah ! Montmartre et le Sacré Cœur. Ce quartier d'artistes ! Amélie se délecte de l'ambiance de la rue. Tout ici vit : le brouhaha de la foule, des portraitistes à l'œuvre, des autobus, des sonnettes de vélos, des pas claquant sur le pavé, des milliers de voix s'entremêlant pour former la plus douce des chorales à ses oreilles.
Il fait une chaleur torride en cette fin d'Août. La foule fourmille dans les moindres recoins pour s'emparer d'un bosquet où le soleil n'a pas la force de l'atteindre. Peine perdue. La canicule devient insoutenable vers 14h00 et les lieux commencent peu à peu à se vider pour remplir les nombreux cafés autour de la basilique.
Amélie profita du peu de calme pour s'installer sur un banc encore épargné de la lumière brûlante. Il doit la rejoindre dans un quart d'heure.
14h14 : _ Amélie ? Amélie ?
Elle s'écroule lourdement sur le sol, les yeux vides fixant le soleil éclatant, le corps baignant dans son propre sang.
_ M. Mauriac, vous voulez bien continuer votre histoire sans vous mettre à gigoter dans toute la pièce ?
_ Oui, oui, mais je suis sur les nerfs ! Je n'ai pas dormi de la nuit avec cette saleté de meurtre ! Comme-ci je n'en avais pas assez avec l'affaire du Luxembourg, 11 jours plus tard ils me flanquent encore celui d'une vieille folle ! Elle était adepte des rencontres sur Internet. Si vous voulez mon avis, elle est tombée sur un taré qui l'a zigouillée, voilà tout ! Mais évidemment, personne ne voulait de l'affaire ! Une vieille cinglée poignardée près du Sacré Cœur, aucun intérêt médiatique… tout le monde s'en fout ! J'ai encore passé la nuit au bureau sans résultat !
_ On voit en effet que vous n'êtes pas passé par votre salle de bain…
_ Eh ! Mais qu'est ce que j'y peux ! Vous croyez que c'est facile de faire ce boulot ?
_ Non, non, voyons, calmez-vous !
_ Je n'en peux plus… tous ces meurtres, en plus de ma femme…
_ Je… Vous devez sans doute avoir besoin de repos, il vaut peut-être mieux nous arrêter maintenant…
_ Non ! S'il vous plaît ! Je ne veux pas rentrer chez moi, tout seul ! C'est atroce !!! Je vous en supplie !
_ Allons, allons, du calme !
Jeu 3 : Mesdames et Messieurs
_ Est-ce toi qui est de garde ce soir ?
_ Oui, l'autre garde est malade alors je dois le remplacer.
_ Bon je te laisse, ma femme m'attend. Je vais juste passer dans le bureau, j'ai oublié quelque chose. Bonne soirée.
_ Bonne soirée, Jacques.
Je me cale confortablement dans mon fauteuil, en face des écrans de surveillance. C'est parti pour une nuit blanche à se frotter les yeux rougis par les écrans et à boire café sur café jusqu'à la relève de quatre heures… que du bonheur !
Les premières heures sont interminables. Je lutte sans cesse contre le sommeil qui engourdit mes membres et me plonge dans un état quasi-végétatif. Je regarde lentement les écrans. Tout est là : les plus grandes œuvres de Botticelli, Vinci, David, Le Titien, Géricault, Véronèse, Delacroix… Tant de chefs-d'œuvres dont je suis le seul à profiter cette nuit.
Il est l'heure de la petite pause-café, fort bien venue d'ailleurs. Je me dirige à pas lents vers l'arrière du bureau. Il a un air lugubre sous les néons vacillants. Je m'approche de la cafetière d'un pas traînant quand mon pied heurte quelque chose de mou… Jacques ! Il gît pâle comme un linge, le cou encore serré par une corde.
_ Bonjour M. Mauriac ! Comment allez-vous aujourd'hui ? Vous êtes-vous bien reposé ?
_ Pour être tout à fait franc, Docteur… Non.
_ Comment cela ?
_ Vous savez ces histoires de meurtres… et bien je crois qu'ils ne sont pas sans lien. Ça me rend dingue ! On a encore retrouvé un cadavre, au Louvre cette fois-ci. C'était un garde. C'est son collègue qui l'a découvert.
_ Et qu'est ce qui vous fait penser qu'il y a un lien avec les deux précédents ?
_ Ce meurtre a été perpétré 11 jours exactement après celui de la vieille du Sacré Cœur, qui avait lui-même été commis 11 jours après celui de la petite du Luxembourg. Avouez que c'est étrange ! En plus, la première et la troisième victime ont été tué de la même manière… ça m'a tout l'air d'être l'oeuvre d'un dangereux malade… vous savez, on dirait que l'on a affaire à un tueur en série.
_ Vous croyez ? Ne pourrait-il s'agir d'une vengeance quelconque ?
_ Les victimes n'avaient aucun lien apparent, on sait juste qu'elles étaient toutes un peu frappées, selon leurs proches, et qu'elles se trouvaient dans des endroits déserts au moment de l'agression.
_ Donc, pas de témoins…
_ Non, pas l'ombre d'un !
_ Mais s'il s'agit d'un tueur en série, comme vous le supposez, n'y aurait-il pas une logique ? Je veux dire, il ne choisit tout de même pas ses victimes totalement au hasard.
_ Vous croyez ? Hum… vous savez, plus rien ne m'étonne désormais. J'en ai croisé des cinglés, alors un de plus… J'ai déjà regardé méticuleusement tous mes indices : les victimes, les horaires, les lieux… Aucun lien vous dis-je !
_ C'est étrange…
_ Comme vous dîtes ! Cette histoire me rend fou… mais au moins, je ne pense plus à rien d'autre !
_ C'est vrai qu'il est préférable que vous ne pensiez plus trop à votre femme… J'ai d'ailleurs une nouvelle la concernant à vous communiquer.
_ Quoi ? Une nouvelle de Françoise ? Vraiment ?
_ Ne vous emballez pas trop… Elle m'a chargé de vous parler d'un certain… Christophe.
_ Christophe ?
_ Oui. C'est un jeune homme qui travaille aux archives nationales que votre femme a rencontré il y a de ça quelque temps…
_ Et alors ?
_ Elle aimerait vous inviter à leur mariage.
Jeu 4 : Mesdames et Messieurs
Une femme toute vêtue de noir s'avance lentement dans l'allée du cimetière du Montparnasse. Elle prend bien soin de ne pas faire crisser les graviers du sol sous ses pas, pour préserver le silence religieux qui régne sur les lieux.
Cela fait près de deux mois qu'elle vient chaque jour rendre visite à son mari, tel un spectre qui continue d'errer dans les vestiges de sa vie. Sa mort l'avait beaucoup affectée, plus qu'elle ne l'aurait cru… rien ne l'avait préparé à ce décès : il était venu si soudainement, aussi vite que la foudre lorsqu'elle décide de frapper.
Cassandre se crispe sur son bouquet de lys tandis qu'elle approche de la tombe. Elle ne peut retenir une larme à la vue de cette froide plaque de marbre où gît son époux. Elle s'agenouille comme d'habitude près de la stèle, mais toujours avec la gorge nouée. Elle ne pourra jamais accepter cette perte. Les lys frémissent sous une légère brise d'automne et les cheveux de Cassandre flottent autour de sa tête comme une auréole. Elle est si absorbée par ses pensées et si tourmentée par la douleur qu'elle ne remarque pas la silhouette qui s'est approchée. Pendant que Cassandre pleure, l'ombre sort de sa manche un long poignard à la lame acérée et luisante. Elle s'avance doucement, aussi légère qu'un souffle. Elle voit maintenant la nuque frémissante de la jeune femme… Elle lui saisit violemment les cheveux et enfonce le poignard dans les côtes. Cassandre sentit la douleur l'envahir et le froid lui ronger le corps. Cela ne sert à rien de crier, il n'y a personne. Il n'y a jamais eu personne depuis que son mari était mort. Elle s'écroule sur la tombe, lâchant ses lys dans la flaque de sang noir.
_ Vous savez Docteur, je crois que je suis au bord du gouffre. Après que vous m'avez annoncé que ma femme allait se remarier avec… une espèce de gigolo, je… Mais comment a-t-elle pu me faire ça ?
_ Je sais que c'est difficile pour vous de l'accepter, mais je vous demande d'y réfléchir ensemble.
_ Ma femme chérie ! Elle est tellement formidable vous ne trouvez pas ?
_ Oui absolument M. Mauriac, je…
_ Oui, formidable ! C'est la plus tendre des épouses ! En plus, elle m'a toujours compris quand je lui parlais de mon travail… toujours ! Ah la traîtresse ! Pourquoi cette chienne n'est pas là quand j'ai besoin d'elle ?
_ Euh… Besoin d'elle ?
_ Oui, besoin d'elle !
_ Si vous avez besoin de soutien, je suis là pour vous.
_ Ah ! Taisez-vous ! Vous ne pourrez jamais la remplacer ! Jamais ! Elle au moins aurait su quoi faire avec toutes ces affaires sordides !
_ Il y a eu de nouveaux meurtres ?
_ Oui, à 11 jours d'écart encore ! Vous voyez, j'avais raison depuis le début ! C'est un tueur en série, un psychopathe !
_ Votre théorie semble en effet plausible… Est-il possible qu'il soit schizophrène ? Il n'est pas rare de constater pareil cas…
_ Je croyais que les schizophrènes étaient un genre d'autiste obsessionnel ?
_ Non pas vraiment. La schizophrénie est une maladie qui survient en général après un trouble émotionnel important. Elle se caractérise par des sautes d'humeur, des oublis fréquents, puis plus tardivement par une paranoïa excessive, des comportements violents et à tendance obsessionnelle. Parfois, c'est une peur, une angoisse, en général liée de près ou de loin à un trouble affectif. Les personnes schizophrènes ont parfois même des tendances à développer une seconde personnalité, qui lève toutes inhibitions, un peu comme le fait l'alcool. Ce genre de comportement amène parfois ces personnes à avoir une attitude en parfaite opposition avec leur caractère habituel, ce qui les rend très dangereux car imprévisibles. Pensez-vous qu'une telle personne puisse être votre tueur ?
_ La théorie d'un psychopathe schizophrène n'est pas à exclure.
_ En effet…
_ Mais concrètement, comment peuvent se traduire ces comportements obsessionnels ?
_ C'est très variable… disons que la plupart des schizophrènes sont obsédés par deux ou trois choses et qu'ils se servent de manière très courante des… chiffres.
_ Attendez, vous pensez que notre tueur est un obsédé des chiffres ?
_ Peut-être je ne…
_ Il faut que je rentre, j'ai une idée. Merci Docteur, merci !
Jeu 5 : Mesdames et Messieurs
55. C'est l'heure de mourir mon ami…
Tous ces merveilleux moments passés ensemble… Que d'émotions ! Mais je vais enfin me débarrasser de toi ce soir, enfin…
Les Archives… rien de plus ennuyeux en vérité. Comment peux-tu supporter de travailler ici… le crime, le sang, c'est bien plus excitant non ?
Tu as perdu, trop tard. J'ai préparé ma petite corde pour avoir le plaisir de contempler tes yeux révulsés pendant que je t'ôterais la vie…
Ah te voilà ! Tic, tac, tic, tac,… Tu ne vivras pas un jour de plus… 55 jours c'est déjà trop !
NON ! Arrête ! Pas un autre, tu en as tué assez !
Tic, tac, tic, tac, tu te rapproches… Erreur fatale.
Tu ne me vois pas arriver ? Non, ce serait trop beau… personne ne m'a jamais vu avant d'expirer… Aucun cri, aucun regard, un contrôle total… tout est pour moi, rien que pour moi…
Ça y est, tu la sens la corde ? Tu n'es pas de taille à lutter, cesse de te débattre. Je sens déjà ton pouls ralentir, tes forces te quitter…
Tu t'écroules enfin. Voilà, je t'avais prévenu : tu ne m'as pas échappé ! Je voudrais bien rester à te contempler tant tes yeux vides me passionnent, mais d'autres cas m'attendent…
Faîtes vos jeux
Je dois être dingue… Non c'est impossible… Comment ne m'en suis-je pas rendu compte plus tôt ? C'est pourtant tellement évident ! La disposition, c'est ça la clé ! Luxembourg, 6ème, Montmartre, 18ème, Louvre, 1er, Montparnasse, 14ème, Archives, 3ème…
6ème lettre de l'alphabet : F, 18ème : R, 1ère : A, 14ème : N, 3ème : C… FRANC…
Non… c'est impossible…
La schizophrénie est une maladie qui survient en général après un trouble émotionnel important. Elle se caractérise par des sautes d'humeur, des oublis fréquents, puis plus tardivement par une paranoïa excessive, des comportements violents et à tendance obsessionnelle.
Obsessionnel… sautes d'humeur…
Parfois, c'est une peur, une angoisse, en général liée de près ou de loin à un choc ou trouble affectif.
Une peur ? Peur de la solitude…
Les personnes schizophrènes ont parfois même des tendances à développer une seconde personnalité,
Une autre personnalité ? Je ne serais donc pas moi ?
qui lève toutes inhibitions, un peu comme le fait l'alcool.
Toutes inhibitions… Pas de limites… pas de limites à la folie !
Ce genre de comportement amène parfois ces personnes à avoir une attitude en parfaite opposition avec leur caractère habituel, ce qui les rend très dangereux car imprévisibles.
Je suis un meurtrier… Françoise pardonne-moi. Je ne savais pas…
La corde, le poignard, la corde, le poignard… La jeune femme, la vieille femme, le mari, la femme, le jeune homme des Archives… Je suis un monstre… un monstre ! Mon Dieu, pardonnez-moi !
_ Pourquoi avez-vous commis tous ces meurtres M. Mauriac ?
_ Je suis un cinglé, vous le saviez ? Vous le saviez depuis le début !
_ Je voulais simplement vous aider…
_ Menteuse ! Sale traîtresse ! Vous ne valez pas mieux que ma chienne de femme ! Je vous hais !
_ Arrêtez, calmez-vous !
_ Mais pourquoi ? Je ne fais rien de mal…
_ Moi si...
Les jeux sont faits
« La découverte ce matin d'un corps sur la place du Panthéon. Il s'agissait d'un illustre commissaire de police d'une cinquantaine d'année chargé d'enquêter sur la série de meurtre frappant la capitale depuis un peu plus de deux mois. Selon la police, ce meurtre est à mettre en relation avec les précédents puisque l'arme du crime est semblable, et les dates correspondent : 11 jours d'écart avec le précédent meurtre. »
Tic, tac, tic, tac… 66 c'est déjà trop n'est ce pas ? 66 jours à te confier à moi, à me parler de toi et de ta… Françoise.
Tu avais raison, Etienne, le monde est cruel… mais les vieux ne restent pas non plus, pas plus que les jeunes…
Je ne savais pas que tu y croirais… comme quoi, le dicton disait vrai :
Le hasard fait bien les choses, il suffit de savoir en tirer profit.
Tu n'étais pas un mauvais bougre pourtant, juste le 6ème patient le 66ème jour… Pas de chance, vraiment…
Rien ne va plus…
Inscrivez-vous au blog
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 33 autres membres